Tout ce qui les choque !

 Libre à vous de ne pas vous autocensurer, nous, on décline toute responsabilité ! En d’autres termes, on vous aura prévenu : même avec un homme très amoureux, mieux vaut éviter de…

 Se couper les ongles des pieds en position grenouille

Il n'y a bien que dans les films que la chose ressemble à un calendrier érotique (la jambe est épilée, les pieds sont exfoliés, les cuisses sont entrouvertes, la langue joliment pointée hors de la bouche). Car dans la dure réalité, se couper les ongles des pieds nous transforme souvent en un dangereux crapaud guenonesque qui projette toutes les 5 secondes un bout d'ongle dans la rétine de son merveilleux conjoint. Choquant, dans tous les sens du terme.

Sortir de ce magasin les mains vides

Il n'y a qu'à observer la façon dont les hommes achètent leurs cravates à pingouins (une fois par an, par 50 unités) pour comprendre qu'il y a un monde entre leur méthode de shopping et la nôtre. Comment ose-t-on ?

 Comment ose-t-on se transformer pendant 2 heures en véritable cintre humain pour finir par ressortir d'une boutique à but forcément lucratif sans rien acheter ? Un-deux-trois, et hop.

  Exactement comme ça.

 Avoir quatre chats

 Comment peut-elle croire qu'elle va faire rêver,

la femme qui a le temps de changer quatre litières...

 Etre toujours blanche après l’été

 Questionner notre entourage masculin nous en aura appris une bien bonne : la fille " encore blanche après l'été " n'est pas du tout perçue comme une pure et diaphane nymphe vénitienne. Mais comme une chose aussi sensuelle qu'une moule. Une fille " encore blanche après l'été " est, aux yeux des hommes, une fille qui passe son temps à " se protéger ", qui " n'aime pas le soleil ", ou pire : une fille "qui a des origines anglaises ". Mais quelle horreur !

 Parler immédiatement de faire un enfant

 Avec un homme,il y a des choses qu'on peut faire tout de suite. Comme l'amour, les magasins, ou un chèque pour payer notre part au resto. Mais pas un enfant. Car l'homme voit alors le " piège " se refermer sur lui : nous, pieuvres tentaculaires, essayons de nous attacher ce Michael Douglas débridé au travers d'un nouveau-né informe. Alors, pour contrecarrer cette baby-parano, l'idéal serait de faire comme si l'enfant était réellement pour nous un concept inconnu (Kézékçachéri, un " nenfen " ?). En attendant que Monsieur se sente suffisamment près de la mort pour daigner vouloir perpétuer ses gènes, bien sûr.

 Ne jamais parler de faire un enfant :

traiter les enfants de " nids à emmerdes " (ou de " nains de jardin ")

 L'homme est complexe. Car, d'un côté, il ne veut pas qu'on aime démesurément les enfants (au point d'en avoir, par exemple). De l’autre, il ne veut pas non plus que la femme soit allergique à ces bouts de chou adorables (au point de ne pas en souhaiter). Car qu'est une femme qui ne veut pas enfanter ? Une plante, une pétasse, une plantasse. Oui, mais comment montrer qu'on aime les enfants sans dire qu'on aime les enfants (voir plus haut) ? En le mimant, peut-être. Voire en chérissant ceux des autres.

 C'est une concierge qui tombe enceinte.
Comme elle n'est pas mariée, sa voisine lui demande qui est le père.
La concierge lui répond :

 - Je ne sais pas, je ne vois pas les locataires quand je fais les escaliers