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Par chouchounette le 15 Mai 2021 à 14:02L'amitiéDes joyeux souriresQue je veux vous offrirOh oui en toute amitiéAvec grande sincéritéCela remonte le moralCar il suffit d’un sourireOui rien de plus normalLe sourire c’est la joie de vivreAlors oui n’attendez surtout pas demainOffrez votre sourire quelqu’un en a besoinCar ton sourire peut être très efficaceIl pourra enlever ainsi toutes les grimacesPuisqu’il embellit vraiment les visagesEt cela bien sur c’est vrai à tous âgesEn apportant ainsi avec joie l’espéranceEt surtout il est bénéfique quelle chanceLes sourires sont à l’humanitéSans aucune prétention et vanitéCe que le soleil est pour la natureEn effaçant surtout toutes blessures.
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Par chouchounette le 1 Mai 2021 à 17:09
Les origines du muguet du 1er Mai.
Le muguet est originaire d'Asie, du Japon plus précisément.
Cette plante est connue et acclimatée
en France depuis le Moyen- Âge.
Le muguet a longtemps été le symbole du renouveau et du printemps,
il était donc logique qu'il devienne symbole
du bonheur et porte-bonheur.
Le 1er Mai 1561 Charles IX instaura la tradition d'offrir
du muguet le 1er mai en guise de porte-bonheur.
Ce n'est que vers 1907, puis en 1936 quele muguet est associé à la fête du travail.
La date du 1er Mai comme jour de la fête du travailet des travailleurs fut adoptée en 1889, au congrès de la fondation
de la IIe Internationale à Paris.
Cette date fut choisie en mémoire des morts
de la manifestation du 1er Mai 1886 à Chicago qui demandait
l'instauration de la journée de 8 heures.
A Paris lors d'une manifestation en 1890,les manifestants défilèrent en portant à la boutonnière
un triangle rouge symbolisant leurs revendications,
à savoir la division idéale de la journée en 3 huit :
travail ,sommeil, loisirs.
Ce triangle fut remplacé par la fleur d'églantine
puis par le muguet cravaté de rouge.
C'est depuis ce jour que fête du travail
et muguet furent associés.
Ce n'est qu'en 1936 que l'on retrouve les premièresventes de muguet à l'occasion du premier mai.
La chanson "il est revenu le temps du muguet "
est elle aussi associée à ce jour.
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Par chouchounette le 23 Avril 2021 à 18:34Ma meilleure amieSavez-vous ce qu'est une meilleure amie ?Une personne à qui on peut tout confier,La personne qu'on préfère parmi nos amies,La personne avec qui on se promet à jamais de rester liée.Mais quelquefois, ce lien se rompt,Pour une bêtise, un oui ou un non.Ce jour là, l'une et l'autre ne se comprennent plus,C'est de là qu'on ne s'entend plus.Les disputes commencent,Les reproches suivent,Les coups de téléphone s'arrêtent,Les amies ne s'aiment plus.Mais qu'a-t-il bien pu arriver ?Pour que deux amies soient ainsi séparées ?Pourtant elles s'aiment,Au plus profond d'elles-mêmes ;L'une reproche à l'autre,Ce que l'autre ne comprend pas.Et toutes les deux vivent dans le remordsParce que chacune cherche où elle a eu tort.Chacune d'elle s'est refait des amiesMais il manque toujours quelque choseDe l'amie, son visage, son sourire aussi ;Sans sa présence, c'est autre chose.Beaucoup de personnes rêventD'avoir un jour une meilleure amieSur qui compter, sur qui s'appuyer.Pourquoi celles qui en ont se séparent-elles ?Rien ne remplace l'amitié d'une meilleure amieOn n'a pas vécu si on n'a pas aiméAutant en amour qu'en amitiéAnaïs Dingli.
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Par chouchounette le 23 Avril 2021 à 18:26Les oiseauxMontez, montez, oiseaux, à la fange rebelles,Du poids fatal les seuls vainqueurs !A vous le jour sans ombre et l’air, à vous les ailesQui font planer les yeux aussi haut que les coeurs !Des plus parfaits vivants qu’ait formés la nature,Lequel plus aisément plane sur les forêts,Voit mieux se dérouler leurs vagues de verdure,Suit mieux des quatre vents la céleste aventure,Et regarde sans peur le soleil d’aussi près ?Lequel sur la falaise a risqué sa demeureSi haut qu’il vît sous lui les bâtiments bercés ?Lequel peut fuir la nuit en accompagnant l’heure,Si prompt qu’à l’occident les roseaux qu’il effleure,Qnand il touche au levant, ne sont pas redressés ?Fuyez, fuyez, oiseaux, à la fange rebelles,Du poids fatal les seuls vainqueurs !A vous le jour, à vous l’espace ! à vous les ailesQui promènent les yeux aussi loin que les coeurs !Vous donnez en jouant des frissons aux charmilles ;Vos chantres sont des bois le délice et l’honneur ;Vous êtes, au printemps, bénis dans les familles :Vous y prenez le pain sur les lèvres des filles ;Car vous venez du ciel et vous portez bonheur.Les pâles exilés, quand vos bandes lointainesSe perdent dans l’azur comme les jours heureux,Sentent moins l’aiguillon de leurs superbes haines ;Et les durs criminels chargés de justes chaînesPeuvent encore aimer, quand vous chantez pour eux.Chantez, chantez, oiseaux, à la fange rebelles,Du poids fatal les seuls vainqueurs !A vous la liberté, le ciel ! à vous les ailesQui font vibrer les voix aussi haut que les coeurs !René-François Sully Prudhomme,
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Par chouchounette le 20 Avril 2021 à 16:37Pluie d’avrilC’est une averse d’avrilCrépitant sur la feuillée,Où la fraicheur réveillée,Avec un parfum subtil,Monte de l’herbe mouillée ;La ramure des lilas,Inquiète, échevelée,Penche et tremble sur l’alléeEt semble pleurer tout basUne peine inconsolée ;Les chants d’oiseaux se sont tusEt seuls le vent et la pluie,Sous le ciel couleur de suie,Bercent de sanglots confusLa nature qui s’ennuie ;Et nos cœurs se sentent prisDe cette langueur perverse,Quand, se jouant de l’averseEntre deux nuages grisUn rayon de soleil perce ;Le printemps comme un enfantN’a pas de chagrin qui dure ;Il sourit dans la verdure,Essuyant d’un coup de ventSes larmes sur sa figure ;Viens t’en flâner à pas lentsPar le jardin qui s’égoutte ;Le soleil crevant la voûteMet des reflets aveuglantsDans les flaques de la route ;Les fleurs relèvent le front ;Au ciel qui se rassérèneUn vol de pigeons s’égrène.Et s’exhalant du gazon,Une molle vapeur traîne ;Ainsi nos larmes d’un jourEt sur nos douleurs d’une annéeSe dissolvent en fumée :Du premier chagrin d’amour.Souviens-toi ma bien aimée…Jean de Nerville
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Par chouchounette le 18 Avril 2021 à 17:59
Le sourire
Un sourire ne coute rien et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent
sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant
mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur du foyer.
Il est le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
rend du courage aux plus découragés.
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
car c'est une chose qui n'a de valeur
qu'à partir du moment ou il se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne
qui ne sais plus avoir le sourire...
Soyez généreux, donnez lui le vôtre
car nul n'a autant besoin d'un sourire,
que celui qui ne peux plus en donner aux autres....
Gandhi
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Par chouchounette le 11 Avril 2021 à 12:48
Un jour de pluie
Midi sonne, le jour est bien sombre aujourd'hui ;
À peine ce matin si le soleil a lui ;
Les nuages sont noirs, et le vent qui les berce
Les heurte, et de leur choc fait ruisseler l'averse ;
Leurs arceaux, se courbant sur les toits ardoisés,
Ressemblent aux piliers de draps noirs pavoisés,
Quand de la nef en deuil qui pleure et qui surplombe,
Le dôme s'arrondit comme une large tombe.
Le ruisseau, lit funèbre où s'en vont les dégoûts,
Charrie en bouillonnant les secrets des égouts,
Il bat chaque maison de son flot délétère,
Court, jaunit de limon la Seine qu'il altère,
Et présente sa vague aux genoux du passant.
Chacun, nous coudoyant sur le trottoir glissant,
Égoïste et brutal, passe et nous éclabousse,
Ou, pour courir plus vite, en s'éloignant nous pousse.
Partout fange, déluge, obscurité du ciel ;
Noir tableau qu'eût rêvé le noir Ezéchiel !
Hier pourtant le jour, dans sa profondeur vague,
Pur comme l'Océan où s'assoupit la vague,
Semblait jeter sur nous son regard triomphant ;
D'Apollon Délien l'attelage piaffant,
À peine s'entourait de cette écume blanche
Qui du flanc des coursiers sur le sable s'épanche ;
Hier tout souriait sur les toits, dans les airs ;
Les oiseaux dans leur vol sillonnaient des éclairs ;
Hier, tout s'agitait aux fenêtres ouvertes ;
Hier, se répandait sur nos places désertes
Tout un peuple a plaisir, au travail empressé.
Regardez aujourd'hui : la nuit seule a passé !
C'est la règle éternelle : aux voluptés d'une heure
Succèdent les longs soirs où l'innocence pleure ;
Aux rapides clartés qui brillent sur le front,
L'obscurité des nuits qu'un éclair interrompt ;
Au calme firmament, les chaos de nuages,
Dont l'accouplement noir enfante les orages.
Le monde où nous vivons, sous sa voûte d'airain,
Semble épaissir sur nous l’ombre d'un souterrain.
Dans un brouillard chargé d'exhalaisons subtiles,
Les hommes enfouis comme d'obscurs reptiles,
Orgueilleux de leur force en leur aveuglement,
Pas à pas sur le sol glissent péniblement.
Ils ont, creusant sans fin des mystères occultes,
Embrassé tour à tour et nié tous les cultes ;
Aux coins qu'à leur tanière assigna le hasard,
Ils meurent en rêvant des palais de lézard ;
Et lorsque sur la fange, à travers les ténèbres,
Tombe un peu de clarté des soupiraux funèbres,
En face du rayon qu'ils ont vu flamboyer,
Blasphémant le soleil, ils doutent du foyer.Charles Baudelaire.
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Par chouchounette le 6 Avril 2021 à 13:56
Avril Avril,
aux senteurs si subtiles…
Vivent tes beaux jours parfumant ‘air
Sous la narine quand ils défilent
Tout semble alors un grand mystère !
Avril… ainsi tu te faufiles
Quatrième mois de notre année
Tu refleuris campagne et ville
Et tout renaît de tes bienfaits.
Avril fragile
Tu apparais
Le froid s’exile
Le printemps naît !
Bon mois d'Avril à vous tous
Bisous fleuris
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Par chouchounette le 6 Avril 2021 à 13:51Ronde de PrintempsDans le Parc, dans le Parc les glycines frissonnent,Etirant leurs frêles brasAinsi que de jeunes fillesQui se réveillent d’un court sommeilAprès la nuit dansée au bal,Les boucles de leurs cheveuxTout en papillotesPour de prochaines fêtesDans le Parc.Dans les Prés, dans les Prés les marguerites blanchesS’endimanchent, et les coquelicotsSe pavanent dans leurs jupesSavamment fripées,Mais les oiseaux, un peu outrés,Rient et se moquent des coquettesDans les Prés.Dans les Bois, dans les Bois les ramures s’enlacent:Voûte de Cathédrale aux SilencesOù le pas des Visions se fait pieux et furtif,Parmi les poses adorantes des HêtresEt les blancs surplis des Bouleaux –Sous les vitraux d’émeraude qui fontCette lumière extatique –Dans les Bois.Dans l’Eau, dans l’Eau près de joncs somnolentsTremblent les étoiles plus du soleilDans l’Eau,Et la Belle tout en pleursTombe parmi les joncs somnolents,Et la BelleMeurt parmi la torpeur lumineuse des flots:La Belle EspéranceS’est noyée, et cela fait des rondsDans l’EauMarie Krysinska.
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Par chouchounette le 25 Mars 2021 à 19:41
Le Printemps
Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les arbustes tremblants;
Les bourgeons blancs, les bourgeons roses,
Sur les buissons, les espaliers,
Vont se changer en fleurs écloses;
Et les oiseaux, dans les halliers,
Entre eux déjà parlent de roses;
Les bourgeons verts, les bourgeons gris,
Reluisant de gomme et de sève
Recouvrent l’écorce qui crève
Le long des rameaux amoindris;
Les bourgeons blancs, les bourgeons rouges,
Sèment l’éveil universel,
Depuis les cours noires des bouges
Jusqu’au pur sommet sur lequel,
O neige éclatante, tu bouges;
Bourgeons laiteux des marronniers,
Bourgeons de bronze des vieux chênes,
Bourgeons mauves des amandiers,
Bourgeons glauques des jeunes frênes,
Bourgeons cramoisis des pommiers,
Bourgeons d’ambre pâle du saule,
Leur frisson se propage et court,
A travers tout, vers le froid pôle,
Et grandissant avec le jour
Qui lentement sort de sa geôle,
Jette sur le bois, le pré,
Le mont, le val, les champs , les sables,
Son immense réseau tout prêt
A s’ouvrir en fleurs innombrables
Sur le monde transfiguré.
Auguste Angellier.
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