• Le bonheur
    C'est tout petit
    Si petit que parfois on ne le voit pas,
    Alors on cherche, on cherche partout.
    Il est là, dans l'arbre qui chante dans le vent.

    L'oiseau le crie dans le ciel,
    La rivière le murmure,
    Le ruisseau le chuchote
    Le soleil, la goutte de pluie le disent.
    Tu peux le voir là, dans le regard de l'enfant,
    Le pain que l'on rompt et que l'on partage,
    La main que l'on tend.

    Le bonheur, c'est tout petit,
    Si petit que parfois on ne le voit pas.
    Et on le cherche dans le béton, l'acier,
    La fortune,
    Mais le bonheur n'y est pas,
    Ni dans l'aisance ni dans le confort.
    On veut se le construire mais il est là,
    A côté de nous, et on passe sans le voir,
    Car le bonheur est tout petit.

    Il ne se cache pas,
    C'est là son secret
    Il est là près de nous
    Et parfois en nous
      Auteur inconnu
    Merci.


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  •  

    Cueille le temps
    Tu ne peux pas retenir le temps.
    Il passe.
    Il coule entre tes doigts
    comme l'eau de la fontaine.
    Il glisse dans ta main
    comme le sable de la mer.

    Tu ne peux rattraper le passé.
    Il n'est plus.
    Il s'en est allé
    comme le couchant d'hier.
    Il est disparu
    comme un souvenir perdu.

    Tu ne peux emprisonner le futur.
    Il n'est pas encore.
    Il viendra à son heure
    comme le levant de demain.
    Il te rejoindra
    comme la vague qui s'approche du rivage.

    Mais tu peux toujours cueillir le présent
    comme un beau présent de Dieu.
    Ce présent est comme un grand arbre :
    il plonge ses profondes racines
    dans ton passé tout plein
    de souvenir et d'expérience,
    comme une sagesse accumulée.

    Et il lance ses longues branches
    vers ton futur tout plein
    de promesse et d'espérance,
    comme un projet emballant.

    Le présent est fait
    de ton passé qui n'est plus
    et de ton futur qui n'est pas encore.
    Prends le temps qui t'est donné
    à chaque instant qui passe.
    Cueille-le précieusement
    comme l'eau du ruisseau
    qui t'est toujours disponible.

    Ne gaspille pas ton temps,
    c'est un cadeau de Dieu.
    Ne passe pas ton temps
    à courir après le temps.
    Prends ton temps.

    Ne dis pas : je n'ai pas le temps.
    Dis plutôt : j'ai tout mon temps.
    Ne sois pas avare de ton temps.
    Donne de ton temps aux autres
    comme Dieu te le donne à toi.

    Ne cours pas tout le temps,
    prends ton temps.
    Et laisse au temps
    le temps
    de faire son temps.
    Alors, tu gagneras du temps.
    Et tu découvriras
    que c'est beau et bon le temps,
    que c'est plein de Dieu dedans.

    Jules Beaulac.

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  • Être fidèle signifie bien plus que de s’abstenir d’aller voir ailleurs.

     

    Être fidèle, c’est bien plus que de ne pas laisser balader vos mains. Cela signifie plus que dormir avec une personne, embrasser une seule personne, être seulement impliqué physiquement avec une seule personne.

     

    La fidélité signifie que vous supprimez votre compte Tinder et toutes les autres applications de rencontres sur votre téléphone, car vous n’en avez plus besoin.

    Parce que vous n’avez plus besoins de collectionner les rencontres ou d’avoir des plans de secours. Parce que vous êtes heureux/se avec la personne que vous venez de rencontrer et que vous n’avez surtout pas envie de la tromper.

     

    Être fidèle signifie mettre un terme à tout flirt qui devient trop intense. 

    Cela signifie  dire à la personne qui vous accoste au bar que vous êtes en relation. Cela signifie préciser que vous n’êtes pas intéressé(e) par cette personne au lieu de profiter du fait que quelqu’un d’autre que votre partenaire soit attiré par vous.

     

    Être fidèle signifie porter constamment votre alliance ou mettre votre statut de relation public afin que tout le monde sache que vous êtes pris(e), au lieu d’ essayer délibérément de faire croire aux autres que vous êtes célibataire afin qu’ils vous traitent différemment.

     

    Être fidèle signifie être honnête avec votre partenaire au sujet du fait que vous avez rencontré votre ex pendant votre pause déjeuner ou qu’une personne au bar vous a demandé votre numéro.

    Cela signifie être ouvert(e), même lorsque la vérité vous met mal à l’aise, parce que vous croyez que votre partenaire mérite de savoir ce qui s’est réellement passé.

     

    Être fidèle signifie savoir ce qui ne plaît pas à votre partenaire , ce qu’il/elle considère comme déloyal, et ne jamais dépasser cette limite.

    Vous pouvez envoyer un message à quelqu’un d’autre. Vous pouvez aimer la photo de quelqu’un d’autre sur Instagram. Vous pouvez voir des amis hommes et femmes.

    Mais si vous commencez à lui cacher des messages, parce que vous savez qu’il/elle se fâcherait en découvrant ce que vous avez envoyé, si vous laissez plusieurs commentaires inappropriés sous la photo d’une autre personne, si vous traitez un/e ami/e exactement comme votre partenaire, alors quelque chose ne va pas.

     

    Peut-être que vous n’êtes pas infidèle techniquement, mais vous n’en êtes pas loin. 

    Suffisamment proche pour que votre partenaire s’inquiète. Suffisamment proche pour blesser la personne qui vous aime plus que tout.

    Rappelez-vous, être fidèle signifie plus que ne pas coucher avec une autre personne. Cela signifie ne jamais laisser une autre personne dans votre cœur.

     

    La fidélité signifie décider que votre amour pour cette personne l’emporte sur votre désir d’être avec n’importe quelle autre personne sur la planète.

    Cela signifie que vous avez décidé que vous avez trouvé la personne avec laquelle vous voulez passer le reste de votre vie et que vous ne ferez rien pour gâcher votre relation.

    Holly Riordan


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  • Ma famille unie pour la vie !


    Une famille unie est une demeure du bonheur
    Être issu du même nid créé des liens infinis
    Ma famille est mon repère, ma mère et mon père
    Ma famille est mon chemin, mes soeurs et mes frères


    Le bonheur familial est un cadeau du ciel
    Il faut savoir pardonner aux liens fraternels
    Les conflits familiaux sont de l’amour fort
    Quand on aime, on exige plus même si on a tord


    Les liens du sang sont des liens de naissance
    Une histoire familiale qui guide notre existence
    Ne jamais oublier ses racines qui donnent du sens
    Par elles, naissent les fruits de nos espérances


    Ma famille Je t’aime, tu m’es si précieuse
    Ma famille je te veux unie et heureuse.
    Papa et maman recevez ma grande reconnaissance
    Je vous dois tout, ma joie et ma chance


    Une famille unie est le nid de l’amour
    Les liens fraternels ne sont que sentiments éternels
    Une famille unie est un pays de velours
    Pays des compagnons de notre enfance éternelle


    Il faut savoir pardonner à ceux que l’on aime
    Ma Famille Je t’aime et je te dédie ce poème
    L’amour familial se conserve au fond du cœur
    Comme un frère , comme une sœur
    Un père ou une mère, des êtres de lumière
    Ma famille chérie, de toi je suis fier


    Les membres de sa famille
    sont un morceau de soi
    Un parfum de fraise et de vanille
    La vrai tendresse, une douceur de soie.
    Une famille unie est une demeure de cœur.


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  • A  la Lumière du jour

     

     

    Je me réveille en apnée , tel un nouveau-né j'entrouvre les yeux

     

    la pâle lumière du jour filtre à travers les persiennes

     

    J'ai encore rêvé d'un palais labyrinthique cherchant désespérément la sortie

     

    Ça ressemble à ma vie

     

    Mon cœur bat déjà fort  je m'étire longuement espérant que le rythme va ralentir

     

    L'angoisse monte  vas-y souffle doucement ça marche parfois

     

    Mon corps est  détendu une longue journée s'annonce

     

     

    Combien de temps encore cette sensation de vide m'étreint me donne le vertige

     

    Mon esprit vagabonde le programme est flou

     

    Me lever d'abord m'extirper de mon cocon nocturne

     

    Faire un pas un café une cigarette

     

    Dehors la neige a recouvert les sapins quelques amas tombent au sol

     

    Le soleil naissant la fait fondre lentement

     

    Je scrute l'horizon en quête d'un signe du ciel

     

    Combien de temps encore

     

    Ma tête est encombrée de neurones brûlants

     

    Je dois me concentrer y voir clair régler le focus

     

    Les idées s'amoncellent je sens encore ma poitrine oppressée par mon malaise

     

    Lundi mon cœur s'est emballé me laissant fragile désespérée

     

    Je regarde les photos sur l'étagère le doux sourire de mes filles

     

    M'entraîne vers la vie je remonte à la surface

     

    Je consulte mes messages sur mon portable quelques lignes de mes amis inquiets

     

    Je réponds que tout va bien

     

    Ils me manquent les soirées estivales insouciantes semblent lointaines

     

    De mois en mois la Covid m'a reléguée au rayon des isolés

     

    Les nouvelles ne sont pas bonnes les médias égrènent les morts

     

    Les cas de contamination l'impact psychologique sur les plus fragiles

     

    Les aînés les étudiants les personnes vivant avec une schizophrénie

     

    Un trouble bipolaire un trouble de l'anxiété

    C'est compliqué

     

    Nous sommes des milliers à souffrir en silence la vie n'est pas facile

     

    Lorsque la tête fait des siennes et que les gens nous disent

     

    Allez arrête de t'agiter ou bien bouge-toi un peu

     

    Va faire un tour dehors avant le couvre-feu

     

    Aujourd'hui la France entière doit se plier aux horaires fixés par un gouvernement

     

    Qui tâtonne qui s'étonne qui bougonne

     

    Il faut que je fasse des provisions depuis lundi

    j'ai vidé le placard

     

    Des dernières conserves j'ai envie d'oranges sanguines et de chocolat aux amandes

     

    Je me motive lentement un café une ou deux cigarettes un reste de galette

     

    Une douche bien chaude j'enfile mes habits et mes bottes

     

    L'air froid me réveille la neige crisse sous mes pas

     

    Je me réjouis d'avoir rassemblé mes dernières forces pour affronter la vie

     

    Auteur : Bipolaire On Air


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  • IL existe une différence subtile entre l’amour et l’attachement 

     

    Beaucoup de gens confondent l’attachement avec l’amour. Ils pensent qu’ils aiment quelqu’un ou qu’ils sont aimés, mais en fait, ils sont simplement attachés et trop faibles pour partir.

     

    Ils se battent pour leur relation non pas parce qu’il y a un amour inconditionnel, mais parce qu’ils sont incapables d’être seuls. Il est toujours plus facile de rester dans une relation confortable et sûre que d’être seul.

     

    Comme mentionné ci-dessus, il est assez courant de confondre l’amour avec l’attachement, mais une fois que vous comprenez la différence, vous vous sentez libre et vous-même à nouveau. Bien sûr, au début, vous pourriez avoir peur de l’admettre, car vous savez qu’une relation qui n’est pas fondée sur l’amour ne peut pas durer longtemps

    .

    La peur de perdre la relation et de sauter dans l’inconnu est terrifiante comme l’enfer.  Mais la pire chose qui puisse exister est de rester dans une relation sans amour simplement parce que vous avez peur.

     

    Lorsque vous reconnaissez que ce n’est que l’attachement, pas de l’amour, vous pouvez vous ouvrir à la réalité et trouver quelqu’un qui vous rendra vraiment heureux. Être coincé dans une relation confortable, mais pas satisfaisante, peut être très stressant et épuisant, surtout lorsque vous ne savez pas exactement ce qui ne va pas.

     

    La différence entre l’amour et l’attachement n’est pas si grande, et c’est pourquoi il est difficile de la remarquer. L’amour est pur, sain et sûr. Il vous élève et vous fait sentir en paix. L’attachement peut, bien sûr, vous faire ressentir des émotions similaires, mais il est aussi toxique. L’attachement vous rend aussi jaloux, effrayé et nécessiteux. Vous vous sentez en paix lorsque votre partenaire est à vos côtés.

     

    Avec l’attachement, vous ne vous souciez pas du bonheur de votre conjoint. Vous le voulez seulement à vos côtés. Vous en avez besoin à vos côtés. Vous ne pouvez pas vous débrouiller sans lui, et c’est même une obsession malsaine. Avec l’amour, vous laissez l’autre personne être libre et s’épanouir. Vous aimez le voir heureux et voir ses rêves se réaliser. Vous appréciez le temps passé ensemble, mais vous respectez également sa vie privée.

     

    L’attachement est comme une drogue. Votre partenaire est constamment dans votre esprit et vous en avez de plus en plus besoin. Vous pourriez même vous effondrer et perdre la volonté de vivre si votre partenaire venait à disparaître de votre vie.

     


    Le véritable amour aide les deux partenaires à évoluer en tant que personnes. Ils se soutiennent mutuellement, mais se donnent également de l’espace et de la vie privée. Ils choisissent d’être ensemble, mais ils n’ont pas besoin de l’autre, et il y a une grande différence.

     

    Après la rupture, l’amour reste stable et, en général, les partenaires peuvent s’entendre. Bien sûr, ça fait mal, mais s’il n’y a pas d’obsession, c’est gérable. Avec l’attachement, la douleur est destructrice.

     

    Habituellement, les personnes qui ont été dans une relation malsaine ne peuvent pas s’entendre, parce qu’elles commencent à avoir du ressentiment. Vous commencez à rendre l’autre responsable de toute votre misère et votre tristesse. Vous ne l’aimez pas en tant que personne, vous l’aimez comme une partie de votre vie. Et il est difficile d’abandonner une partie de votre vie.

     

    L’attachement est souvent plus nuisible que l’amour. Avec l’amour, vous pouvez être honnête avec votre partenaire et exprimer ce que vous ressentez. L’attachement ne vous permet de voir que le bien chez votre conjoint, et vous avez peur de vous battre parce que vous avez trop peur de le perdre.

     

    En conclusion, l’amour est pur et sain. Cela vous permet de vous sentir en sécurité, heureux et sûr. L’attachement est une obsession malsaine, qui vous détruit et vous fait sentir incertain, effrayé et jaloux. Ne vous contentez pas d’une relation basée sur l’attachement, car en fin de compte, cela vous rendra triste, stressé et déprimé. Apprenez à vous aimer d’abord et à trouver un partenaire qui vous aimera avec tous vos défauts et qui ne vous considérera jamais comme acquis.


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  • L'Hiver des petits oiseaux
    Pour affronter le froid, la neige, le givre, certains oiseaux
    se préparent mieux que d'autre
    sils muent juste avant le début de l'hiver,
    sachant que leurs plumes neuves ,en se gonflant
    de manière optimale pour emprisonner l'air,
    les aideront à mieux se garder au chaud.


    D'autres ont la sagesse de faire des réserves,
    tels le Geai ou la Mésange.
    D'autres encore se rassemblent, comme les Moineaux,
    les Étourneaux ou les Pinsons; au sein de ces groupes, chaque
    individu trouve la chaleur et la sécurité bien relatives,
    certes, tout en ayant accès aux informations
    concernant les sources
    de nourriture les plus proches, ou les plus faciles à atteindre.


    Par temps froid, les oiseaux ont besoin
    d'un surplus de nourriture
    pour maintenir leur température corporelle aux alentours de 40°.
    Et même si le plumage constitue un excellent isolant,
    il ne peut empêcher une certaine déperdition de chaleur,
    en particulier pendant la nuit ,toujours trop longue et froide.


    Le gel, la glace, la neige même si elle est rare chez nous rendent
    la quête de nourriture plus difficile qu'en temps ordinaire,
    et les oiseaux dépensent donc beaucoup plus d'énergie.
    Ce qui va évidemment à l'encontre de ce qu'ils devraient faire,
    c'est-à-dire rester bien tranquillement au coin du feu…
    Et n'oublions que nos pauvres petites bestioles disposent
    de moitié moins de temps qu'à la belle saison pour la
    recherche de leur nourriture, les jours étant plus courts.


    Il nous faut donc, dès demain, se préoccuper du sort
    de nos petits compagnons à plumes.
    Il y a vraiment urgence !
    Installer une ou plusieurs mangeoires,
    que vous trouverez déjà montées ou en kits dans le commerce
    ou auprès d'associations de protection de la nature .


    Et si vous êtes un grand constructeur,
     laissez libre cours à votre imagination,
    mais en prenant soin d'utiliser
    des matériaux résistants aux intempéries et non traités
    l'huile de lin est préférable à la peinture ou au verni.
    Quelques impératifs à respecter :
    la mise en place doit se faire à l'abri du vent et de la pluie
    l'orientation au Sud-Est est la meilleure,
    et en tenant compte de la présence
    dans les parages d'un terrible prédateur :
    le chat du voisin ou le vôtre


    Un nettoyage régulier est essentiel,
    de manière à éviter la propagation de maladies.
    Prévoir un abreuvoir,
    à proximité immédiate de la mangeoire une coupelle
    peu profonde fera l'affaire.


    Vous êtes-vous déjà posé la question :
    comment font les oiseaux pour boire quand le gel a tout pris,
    la mare de votre voisin, l'étang ou le ruisseau près de chez vous,
    et jusqu'à la moindre flaque d'eau
    Il faut évidemment prendre soin de cet abreuvoir,
    à savoir le dégeler, le nettoyer et le remplir très régulièrement.
    Les oiseaux, qui meurent autant de soif que de faim en hiver,
    auront vite enregistré vos horaires de remplissage,
    avant que l'eau ne devienne glace 


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  •  

    Combien de fois aurais-je pleuré en cachette sans savoir qu’en fait, la vie me faisait une faveur ? Sans comprendre que ce qui est arrivé, ce n’était pas la fin du monde, mais le début de quelque chose de mieux ?

     

    Parce qu’exister, c’est se réinventer plusieurs fois, c’est fermer une fenêtre pour ouvrir une porte tout en séchant ces larmes que l’on a versées pour des personnes qui ne les ont jamais méritées.

     

    Albert Einstein avait pour habitude de dire qu’il était reconnaissant envers les personnes qui, tout au long de sa vie, lui ont dit “non”. Chacune des désillusions qu’il a subies du fait du refus de certaines personnes de l’aider lui ont permis, plus tard, de trouver la motivation d’apprendre à faire les choses par lui-même, et d’être plus fort.

     

     


    Personne ne sait combien de fois j’ai pu pleurer, ni tout ce que ces larmes on pu m’apprendre. Aujourd’hui, je suis le résultat de toutes ces larmes que j’ai silencieusement versées, et ce non pas par faiblesse, mais par fatigue d’être fort…

     


     

    Il y a des fois où on n’en peut plus, tout simplement. Le stress émotionnel est occasionné par les déceptions et les échecs, pas par tous ces “non” qu’on a reçus, et qui nous ont obligé à nous arrêter. C’est alors qu’apparaît le manque de défense ainsi que l’évidente sensation que l’on a perdu le contrôle sur notre vie.

     

     

     

    Judith Orloff, psychiatre et auteure du livre Liberté émotionnelle : Libérez-vous de vos émotions négatives et retrouvez un parcours hors de la souffrance, nous dit que la première étape à franchir si on veut favoriser l’équilibre intérieur consiste à pleurer. Après les larmes vient le calme, et ensuite, la clarté. Nous vous invitions à réfléchir à ce sujet.

     

     

      Pleurer pour ce qu’on a appris : la souffrance utile

     

    Probablement que si vous pouviez voyager dans le passé, vous ressentiriez de la compassion envers vous-même en vous voyant pleurer pour des raisons qui n’en ont jamais valu la peine. 

     

    Toutes ces larmes versées pour des personnes qui n’ont jamais mérité notre affection ou pour chaque instant d’angoisse à propos d’un projet ou d’un rêve qui n’en a jamais vraiment valu la peine sont maintenant des souvenirs inoubliables. Des rêves cassés, certes, mais utiles à la fois, inscrits dans ces nuages passagers qui font notre vie.

     

     

    Or, il faut tout de même signaler que personne n’arrive au monde en connaissant déjà les leçons : en quelque sorte, les larmes sont des rites de passage qu’il nous faut expérimenter avec force afin de continuer à grandir, de nous mettre à l’épreuve, et de mesurer nos forces.

     

     

    En pyschologie, on parle souvent de ce qu’on appelle la “souffrance inutile”. C’est un terme qui attire tout particulièrement notre attention, et qu’on le veuille ou non, elle apparaît plus souvent qu’on ne le pense, dans ces moments au cours desquels plus nous sommes conscient de notre douleur, plus nous la perpétuons.

     

     

    Nous pensons par exemple à ces relations de couple tumultueuses, au sein desquelles nous nous enfonçons encore et toujours plutôt que d’y mettre fin, d’arrêter d’espérer l’impossible, et de se libérer de la douleur.

    Alors que la souffrance utile a une fin et qu’elle nous permet de nous laver de l’intérieur et d’apprendre, la souffrance inutile, elle, ne permettra jamais le développement personnel.

     

     

     
      Après la douleur vient l’opportunité

     

    Probablement vous a-t-on déjà souvent dit que “seuls ceux qui ont souffert peuvent comprendre ce qu’est vraiment la vie”. Or, rien n’est moins sûr : le bonheur peut également nous permettre de tirer des leçons, et nous permet de disposer des ressources adéquates. L’adversité n’est autre qu’un carrefour sur notre chemin que nombreux d’entre nous devront emprunter à un moment ou à un autre.

     

     


    Moi aussi j’ai pleuré pour des oignons qui n’en valaient pas la peine, pour des rêves qui ont été portés par le vent, ou encore pour de doux désirs qui sont devenus amers au fil du temps…

     

    MOI JE NE PLEURE PAS SOUVENT


     

    Quand on traverse ce carrefour, quand on expérimente la douleur sous une de ses formes, on change alors à jamais. C’est pourquoi il est nécessaire de favoriser cette “souffrance utile” dont il était précédemment question dans cet article, celle qui permet d’apprendre à être plus habile, meilleur stratège, à être une personne avec un esprit résiliant et capable d’entrevoir de nouvelles opportunités. Car même quand on pense que la vie nous dit “non”, en fait, elle ne nous dit rien de plus que “attends encore un peu”

     

     

    Judith Orloff, dans le livre cité au début de cet article intitulé Liberté émotionnelle : Libérez-vous de vos émotions négatives et retrouvez un parcours hors de la souffrance, nous apprend que pour pouvoir voir des opportunités en des temps obscurs, il faut générer un calme intérieur adéquat.

     

    •  
    • Le soulagement émotionnel est un mécanisme adéquat et libérateur permettant d’apaiser l’esprit et de voir les choses d’une autre façon.
    • Une fois qu’on a pleuré pour cette déception, pour cette rupture ou cet échec, il faut générer le changement. Or, une erreur que l’on commet souvent consiste à attendre qu’il se passe quelque chose autour de nous pouvant nous permettre de trouver la motivation, un but qui nous donne envie de continuer à avancer pour laisser derrière nous ce qui est arrivé.

     

    • Or, “nous devons être notre propre changement” ; loin de l’attendre de l’extérieur, il faut l’initier de l’intérieur. Car c’est quand on arrête d’espérer et d’attendre et qu’on réagit que notre vie change.
    •  

    Finalement, ce sont dans ces moments difficiles que l’on découvre nos forces ainsi que toutes les choses que l’on est capable de faire. Car, que vous y croyez ou non, sachez que nous sommes comme les chênes ; lorsque le vent nous attaque, nous ne plions pas, mais nous nous renforçons.


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  • LES REVES

    Des rêves

    Qu’as-tu fait de tes rêves ?
    Ceux pour lesquels tu tenais debout,
    Dis-toi que ce n’est qu’une trêve,
    Que demain tu iras au bout.

     

    LES REVES

    En attendant repose-toi,
    Tu as sans doute besoin de temps,
    Mais ne t’éloigne pas de ta voie,
    Et vis pleinement l’instant présent.

     

    LES REVES

    Respire la vie qui est autour,
    Remplis ton cœur de ton espoir,
    Fais-le cogner comme un tambour,
    Pour que doucement s’éloigne le noir.

     

    LES REVES

    Remplace-le par la couleur,
    Et remplis-toi de douce lumière,
    Ressens simplement le bonheur
    Qui vient remplacer la misère.

     

    LES REVES

    Tu vois, il suffit de très peu,
    C’est juste une philosophie de vie,
    Tu peux de suite devenir heureux
    Et t’offrir ton petit paradis.

     

    LES REVES

    Ton monde à toi où tu seras bien,
    Tu peux enfin t’y ressourcer,
    Il suffira de trois fois rien
    Pour que tu t’y sentes apaisé.

     

    LES REVES

    Alexandra JULIEN,


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