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LA JEUNESSE
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années.
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui,
Lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi si vous en avez une ?.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir,
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif,
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand,
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme
Tags : jeune, vieux, receptif, ideal, annees
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Commentaires
j'espere que tu va bien
je te souhaite une tres bonne soiree
pleins de bisous tendressesxxxxxxxxxxx
4josyjosianeMardi 3 Mai 2011 à 21:32coucou chouchou
tres joli ton billet et bien vrai !!moi je suis receptif a tout ca !!mdr le tout c'est de gardez le moral meme en cas de coup dur !!et etre positif !!ce que je suis !!ou je suis moins receptif c'est le matin quand je me leve !!mdr hihi houps une bonne vieille de 70ans !!mdr mais apres un bon café et deux cachets !!c'est reparti comme en 40!!mdr !!moi j'ai l'impression que les obtacles me stimule pour avancer !!mdr !!!!apres ce que j'ai vecue !!je pense que je ne verrais pas pire !!houps il faut toujours voir le coté positif aller passe une bonne soirée je t'embrasse bien fort !!
Le trésor
Jadis, jadis vivait m'amie Une princesse aux cheveux d'or, En quel pays ? Ne le sais mie. Jadis, jadis vivait m'amie La fée Yra, son ennemie, Qui changea la belle en trésor. Jadis, jadis vivait m'amie Une princesse aux cheveux d'or. En un trésor caché sous terre La fée, au temps bleu des lilas, Changea la belle de naguère En un trésor caché sous terre. La belle pleurait solitaire : Elle pleurait sans nul soulas En un trésor caché sous terre : C'était au temps bleu des lilas. De la mousse je suis la fée, Dit à la princesse une voix, Une voix très douce, étouffée, De la mousse je suis la fée, D'un bleu myosotis coiffée. Pauvrette ! En quel état vous vois ! De la mousse je suis la fée, Dit à la princesse une voix. Par un homme jeune et fidèle Seront sauvés vos yeux taris, Dit cette fée à voix d'oiselle Par un homme jeune et fidèle Qui vous désirera, ma belle, Et pour l'or n'aura que mépris, Par un homme jeune et fidèle Seront sauvés vos yeux taris. Cent ans attendit la princesse. Un jour quelqu'un passa par là, Chevalier de haute prouesse, - Cent ans l'attendit la princesse - Brave, invaincu, mais sans richesse, Qui prit tout l'or et s'en alla. Cent ans attendit la princesse. Un jour quelqu'un passa par là. La pauvre princesse invisible Fut mise en la bourse de cuir ; La pauvre princesse sensible, Adorable, mais invisible. Un brigand tua l'invincible, Prit la bourse et se mit à fuir. La pauvre princesse invisible Pleurait dans la bourse de cuir. Elle pleurait d'être en servage Et de ne pas pouvoir crier. Le grand vent du Nord faisait rage - Elle pleurait d'être en servage - Mais un homme vit le carnage, Vint et tua le meurtrier. Elle pleurait d'être en servage Et de ne pas pouvoir crier. Le sauveur, un pauvre poète, Dit : " Onc homme tel trésor eut ; Mais j'en fais fi ! Je suis très bête, Un sauveur, un pauvre poète ! J'aimerais mieux une fillette. " Alors la princesse apparut. Le sauveur, un pauvre poète, Dit : " Onc homme tel trésor eut ! " Et voilà l'histoire, m'amie, De la princesse aux cheveux d'or. Quel est son nom ? Ne le sais mie. Et voilà l'histoire, m'amie, De celle que son ennemie Changea jadis en un trésor. Et voilà l'histoire, m'amie, De la Princesse aux cheveux d'or. JE vis un soir la zézayante Et presque jamais souriante Et renversée, un soir, hiante, Pour quel ennui ? Vers quel soulas ? S'ennuyait-elle d'une gemme, D'une fleur bleue ou de l'angemme Ou plaçait-elle ceci : " J'aime ! " Trop au hasard des tombolas ! Et dans le soir qui tout nous souille Le fauteuil qui d'ombre se brouille Avait des formes de grenouille Près du lit, tel un tombeau bas. Ainsi bayèrent par le monde Viviane auprès de l'immonde Et dans son palais Rosemonde Qui fut moins belle que Linda. Et moi qui tiens en ma cervelle La vérité plus que nouvelle Et que, plaise à Dieu, je révèle De l'enchanteur qui la farda Du sens des énigmes sereines, Moi, qui sais des lais pour les reines Et des chansons pour les sirènes, Ce bayement long m'éluda. Car au cœur proche et que je craigne Ce cœur que l'ennui tendre étreigne. Au cœur l'ennui c'est l'interrègne À ne pas être l'interroi. Ses mains alors s'épanouirent Comme des fleurs de soir et luirent, Ses yeux dont soudain s'éblouirent Les dormantes glaces d'effroi De voir bayer leur sombre dame, Princesse ou fée ou simple femme Ayant avec la mort dans l'âme La grenouille pour tout arroi. Lorsque vous partirez, je ne vous dirai rien, Mais après tout l'été, quand reviendra l'automne, Si vous n'êtes pas là, zézayante, ô Madone, J'irai gémir à votre porte comme un chien. Lorsque vous partirez, je ne vous dirai rien. Et tout me parlera de vous pendant l'absence : Des joyaux vus chez les orfèvres transmueront Leurs gemmes en mauvais prestiges qui seront Vos ongles et vos dents comme en réminiscence Et tout me parlera de vous pendant l'absence. Et, chaque nuit sans lune attestant vos cheveux, Je verrai votre ennui dans chaque nuit lunaire ; Mais puisque vous partez l'on me soit débonnaire Et fixe mon étoile et l'astre que je veux Dans chaque nuit sans lune attestant vos cheveux. Quand l'automne viendra, le bruit des feuilles sèches Sera de votre robe un peu le bruissement. Pour moi, vous sentant proche, en un pressentiment, La feuille chue aura le parfum des fleurs fraîches, Quand l'automne viendra hanté de feuilles sèches. Madone au Nonchaloir, lorsque vous partirez, Tout parlera de vous, même la feuille morte, Sauf vous qui femme et mobile comme la porte Avant le premier soir de danse m'oublierez, Madone au Nonchaloir, lorsque vous partirez.
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Salut ici se promener dans votre univers, et en laissant un poème de Guillaume Apollina
Bonjour ma belle ,moi mon coeur a toujours 20 ans ,même si les artères ne suivent pas on s'en fout .
Voici comme demandé l'adresse du forum de Jany
http://creations-maja.graphforum.com
Voici aussi l'adresse de son blog
http://creations-maja.eklablog.com
Passe une bonne journée pleine se soleil.Bisou ma belle
Encore moi chouchou j'ai oubliée de te dire que Jany est sous le nom de Maja,c'est pour ca que tu la trouvais pas dans mes amies
coucou toi, super billet moi j'ai tres peur de vieillir c'est ma hantise alors que je sais que l'on peu tres bien vieillir. Mais bon....;gros bisous
Bonjour Nicole,
Vieillir, je pense que chacun d'entre nous a cette crainte, si petite soit elle. Mais le principal est de rester jeune dans la tete. Après on ne peut rien y faire. C'est la vie. et la chirurgie, ne fera jamais tout.
Enfin, je vais te souhaiter une douce journée et t'envoie de gros bisous. A bientot, Pascale.
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bonsoir ma nicole
voilà unbon programme mais la télé au lit tu penses pouvoir suivre ton film ou que ce soit tu regardes hihihi....
merci ma douce et gros gros poutouxxxxxxxxxxxx
*mimi*